Effets de la pornographie
De nombreuses recherches mettent en lumière les effets de la pornographie sur le cerveau[1], son influence sur les relations de couple[2], son rôle sur des symptômes de dépendance[3], sur les stratégies d'évitement émotionnel[4], le développement de la psychopathie[5] et l'augmentation de la violence physique, sexuelle et verbale dans les relations intimes et dans la société[6],[7]. La dépression, l’anxiété, les troubles de stress post-traumatique, l’insomnie et l’impulsivité sont aussi associés à la consommation de pornographie[8],[9].
Cette liste d'effets de la pornographie n'est pas exhaustive et varie selon les individus et le type de pornographie utilisé. Bien que l'influence de la pornographie sur la sexualité soit largement démontré par les études sociologiques[7], le degré d'influence et ces conséquences intimes sont différentes pour chaque personne et dans la plupart des cas étudiés, l'arrêt complet la consommation pornographique permet de soulager en partie ou totalement les effets négatifs associés[10].
Méthodologie de la recherche
[modifier | modifier le code]Bien que la moitié des consommateurs ce concentrent sur dix sites internet[11], la pornographie a de nombreuses formes différentes. Mais c'est généralement la pornographie mainstream et les pornographies les plus violentes qui sont étudiées. Les vidéos pornographiques sur internet, par exemple, se sont avérées avoir des effets différents sur les téléspectateurs que des contenus tels que des magazines pornographiques[réf. nécessaire]. Dans le domaine de la recherche sur la pornographie, depuis les années 70, des défis se posent en raison de conflit d'intérêts et d'opinions. Le marché mondial de la pornographie représente plusieurs dizaines de milliards d'euros[12]. Le biais de confirmation a été répandu des deux côtés. Des études ont examiné à la fois les effets négatifs de la pornographie ainsi que les avantages potentiels. Les études pourraient souffrir de problèmes méthodologiques et de conflits d'intérêts. Dans une méta-étude de 2013, menée par des chercheurs de l'université Middlesex en Angleterre, plus de 40 000 articles ont été soumis à l'équipe pour examen : selon les chercheurs seulement 276 articles, soit 0,69%, étaient pertinents pour être utilisés dans la recherche scientifique en raison de la faible qualité de la recherche dans le domaine[13].
Sexologie
[modifier | modifier le code]La construction de la sexualité se forme naturellement pendant l’adolescence, au croisement des modèles culturels et familiaux, qui influencent durablement la relation au désir, l’estime de soi et les représentations du plaisir[14]. La pornographie mainstream présente de la violence dans 90 % des vidéos[15], créant une confusion entre excitation et violence, peur et domination. L’exposition précoce à la pornographie est une atteinte sexuelle violente qui peut participer à un développement traumatique de la sexualité[16], favorisant la performance plutôt que la relation authentique. Les maltraitances, la négligence et les abus dans l’enfance, comme une exposition précoce à la pornographie, sont reconnus pour être des facteurs à risques importants dans le développement d’une sexualité paraphilique ou problématique[17], d’une sexualité compulsive[18] et de mises en danger[19]. L'influence de la pornographie prend une forme différente pour les garçons, puisqu’ils s’identifient plus facilement aux rôles masculins, même si dans la représentation pornographique il sont agressifs physiquement, verbalement et sexuellement[6]; et pour les filles, qui intègrent une faible estime d’elles-même et un risque fort de subir des violences sexuelles[20]. Les études montrent que la consommation de pornographie renforce les stratégies d’évitement émotionnel[4] ce qui peut ternir l'intensité émotionnelle d'une relation réelle; développe des biais psychopathiques[5], en influençant le fonctionnement neurologique de l'empathie par identification au narratif violent, la capacité de connexion à l'autre et à ressentir ce qu'il ressent est amoindrie; et abîme la notion de consentement[21] en associant de façon répétée des comportements agressifs ou coercitifs à son excitation sexuelle, le consommateur s'habitue progressivement à ce que le consentement et le désir soient des notions floues et se montre de plus en plus permissif aux comportements associés aux viols et aux agressions[22],[21],[23]. La consommation de pornographie d’autant plus que celle-ci est violente; dérégule le système naturel de récompense et de plaisir[24]. En associant le plaisir à la violence et aux humiliations, la production hormonale liée à la peur et au danger se mélange avec celle du plaisir sexuel[25] et produit une double insensibilisation, aux dangers, notamment en voulant toujours repousser ses limites ou celle de son/sa partenaire[26] et à sa sensibilité, qui sans la violence, peut être développée pour procurer plus de plaisir par des orgasmes plus intense et plus fréquents[27],[28]. Une partie significative des consommateurs de pornographie rapporte :
- une diminution du désir d’un partenaire réel[29],[30]
- des comportements masturbatoires compulsifs[29],[2]
- de la honte, du regret ou de la culpabilité après avoir jouit ou regardé du porno[31],[32]
- une baisse de la satisfaction sexuelle[9],[31]
- de l’anxiété relationnelle[9]
- des difficultés à être fidèle[2]
- des dysfonctions érectile avant 40 ans[10],[29]
- une perte de sens et un décalage avec leurs valeur morales[33],[34]
Les études montrent qu'en fonction des pays, entre 49 et 55 % des hommes adultes regardent du porno au moins une fois par mois[11], dont 17,4 % reconnaissent une consommation problématique ayant des conséquence négatives[2]. Dans le couple, ces usages peuvent créer des non-dits et diminuer la satisfaction sexuelle, d’autant plus que 50 % des femmes déclarent ne pas accepter que leur partenaire en regarde[35], ce qui peut entraîner des difficultés de communication et de confiance mutuelle.
L’addiction, accentuée par les algorithmes des plateformes en ligne[36], encourage une escalade de la violence dans les contenus regardés[10]. Tous les consommateurs de pédopornographie, de pornographie imitant l’inceste ou de pornographie extrême, ont commencé par une pornographie mainstream[37], ce qui peut perturber la construction d’une sexualité équilibrée fondée sur le respect, la sensibilité, la communication et le partage[38],[39].
La sexologie contemporaine rappelle qu’une sexualité épanouissante repose sur la sécurité affective[40], le respect mutuel, l’écoute du corps et la liberté d’exploration à deux, en connexion l’un à l’autre[41]. La cohérence entre ses valeurs personnelles, la gestion de ses émotions et la présence à soi et à l’autre, sont des facteurs essentiels du bien-être sexuel et permettent une sexualité originale, unique au couple[42]. Cette sincérité sensuelle est dégradée par l'intégration des modèles pornographiques. La communication ouverte et sensible entre partenaires, et leur engagement émotionnel permet l'exploration et le développement de sensualités et désirs authentiques, fortement liés à l’excitation et à la satisfaction sexuelle, à de plus nombreux orgasmes, à une meilleure lubrification, à la fonction érectile et à une diminution générale de la douleur[39]. Une étude de grande ampleur montre que dans une relation hétérosexuelle, le plaisir est positivement associé par les hommes aussi bien que par les femmes à la qualité et à la fréquence des orgasmes féminins[28]. Dans la pornographie mainstream, le plaisir sexuel est généralement concentré sur l’homme qui utilise sa partenaire pour se satisfaire. Par cette contradiction, la pornographie occulte plusieurs aspects essentiels du plaisir[43], l’importance de la communication, de la régulation émotionnelle et du plaisir féminin pour la satisfaction sexuelle du couple[28].
Dépendance
[modifier | modifier le code]La dépendance à la pornographie est une dépendance comportementale caractérisée par l'utilisation compulsive et répétée de matériel pornographique jusqu'à ce qu'elle entraîne de graves conséquences négatives sur le bien-être physique, mental, social et / ou financier[44],[45],[46]. Il n'y a pas de diagnostic de dépendance à la pornographie dans l'actuel Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux ( DSM-5 )[44]. Le DSM-5 a examiné le diagnostic des troubles du comportement liés à l'hypersexualité (auxquels la dépendance à la pornographie était un sous-ensemble du DSM-4), mais l'a rejeté car « les preuves examinées par les pairs sont insuffisantes pour établir les critères de diagnostic et les descriptions de cours nécessaires pour identifier ces comportements comme troubles mentaux[44]. » Toutefois, la modification cérébrale liée à la consommation de pornographie est la même que pour la dépendance aux jeux de hasard ou d'argent. L'étude démontre un fort plaisir par anticipation à voir de la pornographie et peu de plaisir au moment de l'exposition[24], la relation au plaisir anticipé expliquerait le fait "qu'on y retourne"[4]. Le fonctionnement des algorithmes des plateformes numériques étudient les comportements des internautes pour favoriser l'addiction ce qui amplifie les mécanismes psychiques liés à la recherche d'une gratification sexuelle en regardant des films pornographiques[36],[10].
Les personnes ayant une consommation auto-déclaré problématique de pornographie expliquent que c'est un moyen d'éviter de ressentir certaines émotions, ce que les psychologues appellent "une stratégie d'évitement"[47]. Les stratégies d'évitement font partie des symptômes connus de traumas sexuels non résolus, comme une exposition trop jeune à la pornographie[48]. Certains psychologues suggèrent que tout symptôme sexuel inadapté représente une manifestation d'un trouble sous-jacent, comme des abus sexuels dans l’enfance[18],[49],[17]. Les comportements sexuels compulsifs sont souvent associés à d'autre troubles tel que la dépression ou l'anxiété[50].
Plusieurs revues de neurologie de 2016 ont trouvé des preuves de changements cérébraux liés à la dépendance chez les utilisateurs de pornographie sur Internet[1],[5]. Les effets psychologiques de ces changements cérébraux sont décrits comme une désensibilisation à la récompense, une réponse anxieuse, une impulsivité[51], des troubles de l'érection et une baisse de désir pour de vrais relations sexuelles[10],[29]. Un autre examen, suggère que les comportements sur internet, y compris l'utilisation de la pornographie, sont potentiellement addictifs, et que l'utilisation problématique de la pornographie en ligne est un « trouble de l'utilisation d'internet »[52].
Les auteurs de manuels d'introduction à la psychologie, Coon, Mitterer et Martini, mentionnantNoFap (d'anciens utilisateurs de pornographie qui ont choisi de s'abstenir de ce matériel), parlent de la pornographie comme d'un « stimulus supra normal » et utilisent le modèle de la compulsion plutôt que de la dépendance[53], ce qui suggère une relation traumatique à la consommation de pornographie, la sexualité compulsive étant un développement récurrent des abus sexuels dans l'enfance[18],[47]. Plusieurs communautés en ligne proposent un soutien pour sortir de la pornographie[54],[55],[56],[57],[58].
De nombreuses études ont trouvé des marqueurs neurologiques de la dépendance chez les utilisateurs de pornographie sur internet[59],[60],[61], ce qui est cohérent avec les résultats similaires chez d'autres types d'utilisation d'internet problématiques[59],[62]. S'agissant d'une addiction comportementale ou d'un trouble compulsif d'origine traumatique, les biomarqueurs critiques de la toxicomanie sont absents[63],[64]. Certaines revues de littérature scientifique suggèrent que les images et films pornographiques peuvent créer une dépendance[65],[66], en particulier lorsqu'ils sont combinés avec la masturbation[67].
Violence sexuelle
[modifier | modifier le code]Études contrôlées
[modifier | modifier le code]Une étude contrôlée décrit la relation entre des comportements ou des conditions environnementales donnés et les effets sur la santé dans un laboratoire dans lequel des conditions autres que celles à l'étude sont effectivement maintenues constantes parmi les groupes de participants recevant divers niveaux de la ou des conditions expérimentales. Comme on considère que la seule différence fonctionnelle entre les groupes est le niveau des conditions expérimentales reçues, les chercheurs peuvent fortement déduire des relations de cause à effet à partir d'associations statistiquement significatives entre les conditions expérimentales et les conséquences sur la santé. Ainsi, si elles sont exécutées correctement, les études contrôlées ont des niveaux élevés de validité interne. Cependant, ces études souffrent souvent d'une validité externe discutable en raison des différences considérables entre les environnements du monde réel et le contexte expérimental, et la croyance qui en résulte que les résultats ne peuvent pas être généralisés au-delà de ce contexte[68].
Le lien entre pornographie et agressions sexuelles a fait l'objet de multiples analyses et méta-analyses[69]. Les méta-analyses menées dans les années 1990 ont révélé aux chercheurs qu'il y a une association entre le visionnage d'actes sexuels et l'augmentation de l'agressivité et une association forte entre le visionnage d'actes sexuels violents et les attitudes de soutien au viol[70]. La méta-analyse de Hald, Malamuth et Yuen (2000) suggère qu'il existe un lien entre la consommation de pornographie violente et les attitudes favorables au viol[69]. Une méta-analyse menée en 2015 a révélé que la consommation de pornographie est associée à aux agressions sexuelles aux États-Unis et dans le monde, chez les hommes et les femmes, et dans des études transversales et longitudinales. Les associations entre consommation de pornographie et agressions sont plus fortes pour les agressions sexuelles verbales que physiques, même si les deux sont significatives. La tendance générale des résultats suggère que regarder régulièrement des contenus violents peut être un facteur aggravant les biais permissifs à la violence[71]. Dans la pornographie mainstream 90% des scènes comportent de la violence non simulée[15].
L'exposition précoce ou non désirée à la pornographie peuvent être à l’origine d’un trauma et du développement d'une sexualité traumatique qui conduit la personne à reproduire des comportements ou des situations en lien avec le ou les différents traumas initiaux, la poussant à être à nouveau victime ou bien agresseur. Les abus sexuels dans l'enfance, comme l'exposition précoce à la pornographie, sont des facteurs à risque pour le développement de nombreux troubles psychiatriques, de paraphilies, ou de comportements violents[17]. En France, l'âge moyen de première exposition à la pornographie est à dix ans[12] et un enfant sur dix est victime de viols ou d'agressions sexuels[37], ces données suggèrent un lien traumatique fort pour mettre en lumière l'impact de la pornographie.
Dans une revue antérieure de cette littérature, Ferguson et Hartley (2009) ont soutenu qu'«il est temps de rejeter l'hypothèse selon laquelle la pornographie contribue à une augmentation des comportements d'agression sexuelle»[72].
En 2022, une étude sur le fonctionnement du cerveau en lien avec l'empathie, à montré que la consommation de pornographie réduisait l'activité cérébrale en charge de l'empathie, ce qui pourrait avoir comme conséquence le développement de biais psychopathiques[73].
Études épidémiologiques
[modifier | modifier le code]Une étude épidémiologique décrit l'association entre des comportements ou des conditions environnementales donnés et la santé physique ou psychologique au moyen de l'observation de phénomènes du monde réel au moyen de données statistiques. Les études épidémiologiques ont généralement des niveaux élevés de validité externe, dans la mesure où elles décrivent avec précision les événements tels qu'ils se produisent en dehors d'un laboratoire, mais de faibles niveaux de validité interne, car ils n'établissent pas de relations de cause à effet solides entre les comportements ou les conditions sous étude et les conséquences sur la santé observées[74].
L'ensemble des recherches récentes permettent de faire la corrélation entre l'explosion de la pornographie sur internet et la facilité d'accès à des contenus de plus en plus violents avec l'augmentation des violences sexistes et sexuelles[6],[75]; la "normalisation" de pratiques sexuelles violentes comme la strangulation[26] et le BDSM[76]; une forte augmentation des sexualités à risques et des mises en danger[77]; une augmentation du proxénétisme[11],[78] et de la pédocriminalité[79].
En 1970, les études du criminologue danois Berl Kutchinsky sur la pornographie et les crimes sexuels au Danemark ont alimenté le rapport scientifique commandé par la Commission présidentielle sur l'obscénité et la pornographie qui a conclu que la légalisation de la pornographie au Danemark n'avait pas entraîné d'augmentation des crimes sexuels[80]; cependant, au Danemark comme en Suède, il y a eu une augmentation des viols signalés après la libéralisation de leurs lois sur la pornographie au cours de la même période[81]. En 1998, Milton Diamond, de l'université d'Hawaï, a noté qu'au Japon, le nombre de cas signalés d'abus sexuels sur des enfants avait nettement diminué après la levée de l'interdiction des matériels sexuellement explicites en 1969 bien que cela puisse être dû à de nombreux autres facteurs comme la lutte contre la pédocriminalité ou les campagnes de sensibilisation[82].
En 1986, une revue des études épidémiologiques par Neil M. Malamuth a révélé que la quantité de matériel pornographique vu par les hommes était positivement corrélée avec le degré auquel ils approuvaient l'agression sexuelle[22]. Le travail de Malamuth décrit Check en 1984, a découvert parmi un échantillon diversifié d'hommes canadiens qu'une plus grande exposition à la pornographie conduisait à une plus grande acceptation des mythes du viol, de la violence contre les femmes et de l'insensibilité sexuelle en général. Dans une autre étude de la même année, Briere, Corne, Runtz et Malamuth ont rapporté des corrélations similaires dans un échantillon impliquant des hommes d'université. En 1987, Malamuth continue à examiner des corrélations significatives entre le visionnage de contenus violents, l'acceptation de la violence et les comportements anti-sociaux[22]. Le travail de Malamuth a cependant été critiqué par d'autres auteurs, tels que Ferguson et Hartley (2009) qui soutiennent que Malamuth a exagéré les résultats positifs et n'a pas toujours correctement discuté des résultats nuls[72]. Dans une publication de Quartz, Malamuth a fait valoir que la pornographie est comme l'alcool : « si c'est mauvais pour vous dépend de qui vous êtes »[83].
D’autres recherches soulignent que regarder de la pornographie aggrave les fonctionnement cognitifs d’évitement émotionnel. Chez les jeunes hommes, la consommation à des fins de fuite, pour éviter des émotions désagréables comme le stress ou la solitude, est systématique[4]. Plus le visionnage est fréquent et plus il est relié à des conséquences négatives importantes. Ce mécanisme dissociatif pourrait expliquer pourquoi certaines personnes développent une relation compulsive à la pornographie, non pas pour le plaisir en soi, mais pour soulager temporairement un mal-être émotionnel[34].
Le phénomène d’excitation traumatique[16] vient corroborer ces éclairages, pour garder dans l’inconscient une souffrance traumatique d’origine sexuelle, le sujet se convainc d’être excité par des scènes de violences sexuelle. Une étude portant sur 172 anciens combattants masculins de l’armée américaine a permis d'observer la relation entre syndrome de stress post-traumatique et usage problématique de la pornographie[8]. En parallèle une autre étude sur les jeunes recrues, à révélé que l'U.S. Army comptait dans ses rangs 13% de violeurs la première année et 19% la troisième année après leur engagement[84]. Ces données suggèrent que les traumas et la comorbidité psychiatrique augmentent la vulnérabilité et la répétition comportementale[85],[86].
Plusieurs travaux ont montré que l’usage fréquent ou problématique de la pornographie chez les hommes est associé à des formes de mal-être et d’insécurité affective[12]. Une étude portant sur 373 jeunes hommes hétérosexuels indique que la consommation pornographique, qu’elle soit régulière ou auto déclarée excessive, est liée à de forts troubles de l’attachement anxieux et amène une baisse de la qualité relationnelle au sein du couple et à une baisse de la satisfaction sexuelle[9]. Dans une autre étude sur 404 participants, les consommateurs de pornographie font état d'une plus grande diversité de partenaires sexuels, de plus longues périodes de célibat, ont moins d'enfants, ont un sentiment de besoin de se masturber accrue, sont plus infidèles, ont moins de satisfaction sexuelle et moins d'ouverture à la spiritualité[2],[34]. Ces effets semblent en lien avec la difficulté à concilier les normes de virilité apprises dans le porno avec l’intimité émotionnelle au sein du couple, autrement dit, avec des biais sexistes inconscients[33],[11]. Ainsi, la pornographie renforce la misogynie et certains schémas de troubles affectifs, de perte de contrôle émotionnel, nuisant à la qualité des relations amoureuses.
Des recherches montrent que l’usage fréquent de pornographie est souvent lié à une moindre qualité dans les relations de couple. Cette étude[87] cherchait à comprendre si ce phénomène s’étend aussi aux relations entre parents et enfants, notamment chez les personnes appartenant à des communautés religieuses, où la consommation de pornographie est généralement plus fortement stigmatisée.
Les chercheurs ont analysé des données issues d’une grande enquête américaine (Portraits of American Life Study, 2006) portant sur 2 610 adultes. Ils ont observé que :
- Plus les parents regardaient de la pornographie, plus deux indicateurs de qualité de la relation parent-enfant se dégradaient.
- À l’inverse, les personnes qui fréquentaient régulièrement un lieu de culte avaient généralement de meilleures relations avec leurs enfants.
- Cependant, lorsque des parents religieux consommaient de la pornographie, les effets négatifs sur la relation avec leurs enfants étaient plus forts que chez les parents non religieux.
Les données recueillies six ans plus tard (2012) suggèrent également que ce n’est pas seulement la mauvaise relation familiale qui pousse vers la pornographie : c’est bien la consommation pornographique qui est susceptible de fragiliser ces relations.
Sécurité et santé au travail
[modifier | modifier le code]Du fait des injonctions des producteurs à des pratiques à plusieurs partenaires et sans préservatifs, les acteurs pornographiques sont particulièrement exposés aux maladies sexuellement transmissibles[88],[89],[90].
Une étude britannique menée après quinze ans de suivi dans l’industrie du sexe montre une prévalence très élevée d’infections sexuellement transmissibles (IST) parmi les participantes : 64 % avaient eu une chlamydia, 57 % une gonorrhée, 49 % une trichomonase, 40 % un herpès génital, 31 % des condylomes, et 8 % une syphilis. Au total, 93 % des femmes avaient contracté au moins une IST au cours de leur vie. D’autres problèmes de santé étaient fréquents : troubles psychiques (40 %) et addictions (64 %)[91].
La AIDS Healthcare Foundation a tenté à plusieurs reprises de faire en sorte que le Département des relations industrielles de Californie, la Commission d'appel de la Division de la sécurité et de la santé au travail, oblige les entreprises de l'industrie de la pornographie à traiter les acteurs et les actrices comme des employés soumis à la réglementation en matière de sécurité et de santé au travail. Dans une affaire de 2014 intentée contre Treasure Island Media, un juge administratif a conclu que l'entreprise devait se conformer à la réglementation[92].
Le décès par suicide ou overdose n’est pas anecdotique parmi les acteurs porno[93]. Selon une étude menée en Californie en 2011[94], les actrices ont une santé mentale nettement dégradée en comparaison avec les femmes qui ne sont pas actrices porno selon l'étude. Selon les données de l'étude , les actrices de films pour adultes ont connu des parcours marqués par une plus forte exposition aux violences et à la précarité que les autres femmes interrogées. Dans l’enfance, 37 % d’entre elles déclarent avoir subi des rapports sexuels forcés, contre 13 % dans le reste de l’échantillon. À l’âge adulte, cette proportion atteint 27 %, contre 9 % chez les autres répondantes. 34 % des actrices rapportent avoir subi des violences conjugales, contre 6 % pour la moyenne. Sur le plan socio-économique et psychologique, 50 % des actrices déclarent avoir vécu dans la pauvreté au cours des douze derniers mois, contre 36 % des autres femmes, et 33 % présentent des signes de dépression selon l'étude, contre 13 % des répondantes extérieures à l’industrie pornographique.
L'actrice et réalisatrice Nikita Bellucci raconte la précarisation des acteurs françaises : « j'ai commencé à une époque où de multiples sociétés de production, de petite ou moyenne importance, existaient encore. Elles ont aujourd'hui toutes disparu ou ont été absorbées par les deux entités que sont Dorcel et Jacquie et Michel. Les tournages en France se font rares : la plupart des productions se font avec l'aide de Canal+, diffuseur historique. Les actrices ne font plus carrière, puisqu'il n'y a pratiquement plus d'écosystème économique. »[12]
Marie Maurisse, journaliste et autrice de Planète Porn[95], raconte la violence de certains tournages : « J'ai assisté à des scènes surréalistes. Des femmes très précaires, en grande difficulté économique et sociale, étaient présentes sans savoir ce qu'elles faisaient là, sans savoir comment elles avaient atterri là, parce qu'elles avaient besoin d'argent. Elles faisaient ça pour quelques dizaines d'euros. Elles sont abusées, bien qu'elles aient techniquement donné leur accord. C'est un cercle infernal. Les scènes sont extrêmement violentes. »[12]
Exposition des mineurs à la pornographie
[modifier | modifier le code]En France 2,3 millions de mineurs consomment de la pornographie au moins une fois par mois, répartis entre 270 000 filles et 2 030 000 garçons. Ces chiffres traduisent une imprégnation massive et précoce[11].
Dès l'enfance, la culture joue un rôle prépondérant dans le développement de l'identité[14],[96], elle est responsable des stéréotypes véhiculés[97]. Par la pornographie ce sont des stéréotypes violents[98],[85] qui associent sexualité avec humiliation, domination et violences[11]. Cette association bouscule lesa jeunesse dans une excitation traumatique[16],[99]. Avant même d'avoir eu une première expérience amoureuse[37],, l’exposition des enfants et des adolescents à la pornographie[100] les fait entrer sans prévenir dans une sexualisation agressive, potentiellement traumatisante et pouvant avoir un impact durable sur leur santé, leur santé mentale[101] et l'apologie de comportements violents, en particulier envers les femmes[6]. Les enfants apprennent à s'identifier aux scénarios sexuels dictés par l'écran[102],[7],[103]. L'exposition précoce et répétée à la pornographie réitère sans cesse les mêmes narratifs de domination dont l'unique perspective d'évolution est d'amplifier la violence. Les réactions neurologiques et hormonales dûs à cette exposition se renforcent et peuvent provoquer une fascination traumatique[104], dont l'observateur se protège en se scindant[86], le cerveau se dissocie pour ne pas entrer en empathie avec la victime, compense la terreur par de l'excitation sexuelle et s'identifie au narratif du plus fort[16]. Peu à peu, les systèmes naturels d'alerte face aux dangers et l'excitation sexuelle se confondent[16],[86],[105]. L'enfant, ce spectateur trop immature pour décoder la charge symbolique[106] du programme pornographique, devient un apprenti agresseur malgré lui[107],[108]. La violence, omniprésente dans 90 % des scènes pornographiques[15], n'est pas un effet de style. Dans le porno, toutes les agressions sont réelles[11] : c'est le noyau narratif[109]. La pornographie utilise le trauma pour transformer la violence verbale, physique et sexuelle en réflexe érotique[110],[111].
Les mécanismes de la sexualisation traumatique, bien connus en psychotraumatologie[18],[16], sont ici recyclés à l'échelle industrielle : la difficulté émotionnelle mène à la recherche de gratification sexuelle pour compenser. Cela provoque une dissociation des émotions. Les utilisateurs de pornographie parlent souvent de sentiments de culpabilité et de honte après avoir jouit[32]. La jouissance n'est plus une expérience vivante, mais une anesthésie du manque[9]. Le système cérébral de récompense piraté[24], l'addiction se met en place[112],[113]. L’algorithme des plateformes de porno sur internet étudie les comportements des internautes pour proposer des contenus qui "scotch" l'utilisateur devant l'écran[6],[36]. Cela renforce la recherche compulsive de contenus toujours plus extrêmes, ce qui peut mener à renforcer des biais psychopathologiques, et augmenter la tolérance aux violences sexuelles[100],[114],[115],[5].
Les recherches montrent que les mécanismes cérébraux impliqués dans la consommation régulière de contenus sexuels explicites sont similaires à ceux observés dans d’autres formes d’addiction, les addictions aux écrans et les addictions comportementales[104],[24]. Chez les jeunes, la recherche d'une gratification sexuelle par la masturbation sur internet est reliée à des comportements d'évitement émotionnel, c'est à dire que la pornographie est un échappatoire. Ce fonctionnement peut perturber la construction d’une sexualité saine entre deux personnes qui communiquent, s'écoutent et se respectent. Les usagers finissent par préférer la masturbation à de réelles relations[29]. Plusieurs études montrent que les consommateurs éprouvent souvent un sentiment de honte, de culpabilité ou de regret après avoir jouit ou regardé du porno[116] ainsi que des symptômes de manque et des troubles de l’humeur[104] ce qui peut être révélateur de dissonance cognitive ou d'incongruance morale [33].
La pornographie développe un type de sexualité basée sur la violence, l'humiliation, la domination et le contrôle[15]. Pour les garçons cela favorise une socialisation à virilité/masculinité fondée sur la le mépris des femmes, faisant une large place à la violence, aux non-dits, aux abus et aux comportements toxiques[117]. Ce mépris envers le groupe féminin agit comme une validation de leur propre identité sexuelle masculine[11],[118]. Cela ancre chez eux des biais psychopathiques[5] et un risque à être violents physiquement, sexuellement ou psychologiquement envers les femmes[100]. Pour les filles, c'est l'injonction sociale à s'auto-objectifier, ce qui peut accroitre les troubles anxieux et dépressifs[119], entrainer une détérioration de l'estime de soi, une augmentation des pensées suicidaires, des automutilations et des mises en danger[20]. Les mises en danger peuvent se traduire par une hypersexualisation et un sentiment de devoir être toujours disponible sexuellement, ce qui à pour conséquences une exposition accrue aux violences sexuelles, aux infections sexuellement transmissibles et grossesses précoces non désirées[20].
Les analyses de Christophe Molmy, commissaire général et chef de la Brigade de protection des mineurs, révèlent l’implication directe des plateformes pornographiques — notamment OnlyFans — dans la recrudescence du proxénétisme des mineures. Selon lui, l’hypersexualisation médiatique et la banalisation de la pornographie « poussent de nombreuses gamines à se porter volontaires et à tomber dans le piège »[11], plusieurs articles ont documenté l'enfer vécu par les jeunes filles manipulées sur les réseaux par des proxénètes/producteurs de films pornographiques[120],[121],[122].
Au Royaume-Uni, l'Association of Teachers and Lecturers estime que les écoliers doivent être sensibilisés à la pornographie et avertis de ce qui est raisonnable et de ce qui ne l'est pas[123]. Le commissaire britannique aux enfants a lancé une méta-étude menée par des chercheurs de l'université du Middlesex qui a conclu que la pornographie est liée à des attitudes irréalistes à l'égard du sexe, à des croyances que les femmes sont des objets sexuels, à des pensées plus fréquentes sur le sexe, et a constaté que les enfants et les jeunes qui regardent de la pornographie ont tendance à avoir des attitudes moins progressistes quant au rôle de genre[13]. Miranda Horvath a déclaré à ce sujet : "Mais il n'est pas possible d'établir un lien de causalité à partir d'études corrélatives, et de dire si la pornographie change ou renforce les attitudes."[13].
Autres effets sur le comportement humain
[modifier | modifier le code]Des recherches menées à l'université internationale d'Alliant ont révélé que les participants qui consommaient plus fréquemment de la pornographie sur Internet avaient des taux plus élevés de remise de retard. Les chercheurs déclarent[124] : « la nouveauté constante et la primauté des stimuli sexuels en tant que récompenses naturelles particulièrement fortes font de la pornographie sur Internet un activateur unique du système de récompense du cerveau, ayant ainsi des implications pour les processus de prise de décision. »
Une étude du professeur Kathryn C. Seigfried-Spellar et du professeur Marcus Rogers a donné des résultats qui suggèrent que l'utilisation de pornographie déviante suit une progression de type Guttman en ce sens que les individus ayant un été exposés plus jeunes à la pornographie étaient plus susceptibles de se livrer à de la pornographie déviante (zoophilie ou pédopornographie) par rapport à ceux ayant été exposés plus tard[125].
L'ensemble des consommateurs de pédo-pornographie ont d'abord consommé de la pornographie mainstream, les causes de l'escalade de la violence sont multiples mais la pornographie y a toujours un place importante[37].
Dans l'ensemble, les habitudes et comportements sexuels ont suivit la même évolution que la pornographie, vers plus de violences[7],[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Effects of pornography » (voir la liste des auteurs).
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